Le patron, John Hanke, dit avoir baptisé son entreprise de logiciels en mémoire d’un baleinier abandonné par son équipage parti chercher fortune lors de la ruée vers l’or.

L’épave du navire est enterrée avec celles de dizaines d’autres sous le centre-ville de San Francisco. C’est de là que lui est venue l’idée en 2010 de lancer un projet dévoilant des choses dissimulées autour des utilisateurs en combinant cartographie mobile, jeu video et réalité augmentée.

John Hanke  a travaillé pour Google qui a racheté Keyhole, son ancienne start-up. Il s’occupait des produits de cartographie du groupe comme Maps ou StreetView. Le but de cet amateur de jeux video est d’utiliser la géolocalisation comme base d’intéractions ludiques. Il lance alors son projet Niantic en interne.

Niantic compte aujourd’hui plus de 50 employés. Son chiffre d’affaires reste secret mais certains analystes estiment que l’entreprise vaut plus de 3 milliards de dollars.

Reste à voir si Pokémon Go n’est pas juste un engouement éphémère et s’il peut devenir un modèle économique durable.

Alison Druart (st.)