Le grand défi de la cybersécurité

Près de 80% des hauts responsables informatiques et de la sécurité informatique n’ont pas confiance dans la politique de cybersécurité de leur entreprise. La plupart d’entre eux (91%) souhaitent augmenter les budgets pour lutter contre les cyberattaques.

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Une enquête d’IDG Research Services commandée par la société Insight révèle que 78% des hauts responsables informatiques et de la sécurité informatique estiment toujours que leur organisation ne dispose pas d’une protection suffisante contre les cyberattaques.

Ces fortes préoccupations quant à la capacité de résister aux cybermenaces incitent 91 % des organisations à augmenter leurs budgets de cybersécurité.
 
Les personnes interrogées comprenaient plus de 200 cadres dirigeants dans le domaine de l’informatique et de la sécurité informatique dans un large éventail de secteurs.
 
Les personnes interrogées ont exprimé le plus faible degré de confiance concernant la feuille de route de leur organisation en matière de sécurité (32 %), les technologies et logiciels liés à la sécurité (30 %), ainsi que dans les équipes et compétences internes (27 %). 

Elles ont déclaré avoir le plus haut degré de confiance dans la stratégie de gestion des données de leur entreprise, mais même dans ce cas, moins de la moitié (45 %) ont exprimé leur confiance dans cet aspect des opérations de sécurité.

L’enquête a également mis en évidence les principaux défis que les organisations doivent relever pour renforcer leur politique de sécurité.
55% d’entre eux considèrent le manque d’automatisation comme le premier défi à relever en matière d’opérations et de gestion de la sécurité, ce qui reflète leur incapacité à analyser et à répondre manuellement à l’avalanche de notifications et d’événements générés par une infrastructure de sécurité de plus en plus complexe. 

Le problème est exacerbé par des facteurs tels que la disparité des outils utilisés, l’obsolescence de la technologie, dépourvue des API nécessaires à l’automatisation, ainsi que le temps et les compétences avancées nécessaires à la mise en œuvre de processus automatisés.
 
Seuls 27 % des répondants ont augmenté leur personnel de sécurité en 2020, soit une légère baisse par rapport aux 30 % de 2019. 

Dès lors, les équipes informatiques manquent de main-d’œuvre et sont dépourvues d’un grand nombre de spécialistes nécessaires à l’exécution du large éventail de tâches rendues nécessaires par l’évolution des menaces de l’année ; 41 % prévoient de commencer ou de reprendre l’augmentation du personnel cette année.
 
 
 
 
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