Les grands défis post-Covid des décideurs informatiques en Belgique

Une étude menée par le distributeur Nuvias pointe les principaux défis post-crise sanitaire, l'impact sur la culture de travail et les plans de dépenses en matière de communications unifiées pour 2022. Plus de la moitié des sondés ont dépensé plus que prévu au cours de l’année écoulée. Analyse.

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Une étude européenne publiée par Nuvias UC dévoile les grands défis et opportunités 2022 pour le secteur des communications unifiées. Les décideurs informatiques s'attendent ainsi à une augmentation des dépenses en communications unifiées dans le cadre de leur stratégie de transformation numérique post-crise sanitaire.
Mais également à un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée des employés et une meilleure continuité des activités grâce aux communications unifiées modernes. 
Et envisagent en outre des modes de travail hybrides qui créeront un clivage culturel entre les salariés qui travaillent en « présentiel » et ceux en « distanciel ». 

La pandémie a en effet obligé les entreprises à modifier et à accélérer leurs stratégies de transformation numérique pour faire face à un monde de travail à distance, où les dépenses en technologies de communications unifiées ont explosé pour répondre à la demande. À tel point qu'au cours des 18 derniers mois, 61 % des répondants du Benelux ont déclaré que leurs dépenses en communications unifiées étaient supérieures aux prévisions. Une situation identique peut être observée au Royaume-Uni (67%), en Espagne (68%) et en France (66%).

Un an et demi plus tard, l’étude ne n’observe aucun signe de ralentissement des dépenses en communications unifiées. Près de la moitié des responsables interrogés au Benelux (44 %) ont déclaré que leurs prévisions de dépenses pour les 12 prochains mois étaient supérieures à ce qui avait été prévu. C’est en France (50 %) et en Espagne (51 %), que cette orientation est la plus forte.

Pour certains, cette tendance est liée au fait que les entreprises regrettent leur manque d'investissement dans les communications unifiées pendant la pandémie. Au Benelux, un cinquième des décideurs informatiques (20%) ont déclaré que le fait de ne pas avoir investi suffisamment au départ de l’épidémie était leur plus grand regret concernant leur transformation numérique sur la période de la COVID-19. Ce regret était le plus important en Espagne (31 %) et le moins important en Suède (19 %). À l'avenir, pour la plupart des entreprises, les dépenses en matière de communications unifiées resteront probablement une priorité essentielle, à mesure qu'elles adoptent un mode de travail hybride.

Concernant le travail post-crise sanitaire, les décideurs informatiques (96 %) restent confiants dans leur capacité à gérer le travail de leur personnel de façon hybride, et 83 % d'entre eux affirment que leurs outils de collaboration ont eu un impact positif sur la façon dont leurs employés ont vécu la transition vers le travail à distance. 

L'adoption de méthodes de travail hybrides exige toutefois des organisations qu'elles mettent en place une infrastructure de communications unifiées flexible, capable de prendre en charge simultanément les opérations à distance et au bureau. Les décideurs informatiques doivent donc évaluer plus avant leur offre de communications unifiées. Par exemple, 34 % des répondants du Benelux pensent que les salariés aimeraient disposer de meilleurs outils d'intégration ou d'outils de communication qui fonctionnent facilement sur n'importe quel appareil. C'est le score le plus bas des pays étudiés, contrairement à l'Espagne, par exemple, où ce chiffre atteint 49%.

Pourtant, les effets du modèle hybride vont au-delà de la logistique technique, indique encore l'étude. Parmi ceux qui ont adopté le travail hybride au cours des 18 derniers mois, 74 % des décideurs informatiques du Benelux pensent qu'il y aura un clivage culturel, qu'il soit grand ou petit, entre les salariés en « présentiel » et ceux en « distanciel ». Soit, 5 % au-dessus de la moyenne européenne (70%). La seule différence notable concerne l'Italie, où 39 % pensent qu'il n'y aura pas de clivage culturel du tout. Au Benelux, près de la moitié (48 %) des personnes interrogées pensent que des groupes se formeront en conséquence, l'Espagne culminant à 58 %.

Si les entreprises parviennent à atténuer ces barrières culturelles, il existe un fort consensus sur le fait que les communications unifiées jouent un rôle essentiel dans la moralité des affaires - l'application de normes morales dans l'environnement professionnel - et la continuité des affaires. La moitié des répondants du Benelux (48 %) pensent que les communications unifiées modernes peuvent contribuer à améliorer l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée des salariés. De plus, 37 % pensent qu'elles peuvent contribuer à améliorer la continuité des activités, les répondants britanniques étant les plus convaincus (45 %).

L'étude a également révélé que, même si les décideurs informatiques prévoient de continuer à dépenser pour les communications unifiées, le besoin d'expertise technique reste important, car les solutions de communications unifiées deviennent plus complexes. Plus de la moitié (57 %) des répondants du Benelux se tournent vers des consultants informatiques pour obtenir des conseils sur leurs défis en matière de communications unifiées, l'Italie étant le pays le plus concerné (62 %) et la France le moins (48 %). De plus, près de la moitié des décideurs informatiques du Benelux (49 %) se tournent vers les revendeurs informatiques pour obtenir une expertise technique. 

Le monde du travail post-crise sanitaire entraînera donc une série de défis pour les décideurs informatiques, l'évolution constante des demandes technologiques émanant de l'entreprise étant considérée comme l'un des plus grands défis (35 %) que les équipes informatiques et les revendeurs informatiques du Benelux devront relever au cours des 12 prochains mois.

 
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