Les employeurs européens insuffisamment préparés au travail hybride

Seule une entreprise sur cinq dispose d’une politique pour le travail hybride, ressort-il d’une étude réalisée par Ricoh. Les entreprises doivent offrir davantage de flexibilité à leurs employés alors qu’ils sont plus que jamais réticents à retourner au bureau à temps plein.

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Les employeurs ne saisissent pas l’opportunité d’automatiser les flux de travail ni de moderniser les espaces de bureau dans le cadre de leur stratégie de travail hybride.

Après avoir interrogé quelque 3.000 employés dans l’Union européenne, Ricoh Europe déduit que la plupart d’entre eux ne veulent pas retourner à plein temps au bureau et sont favorables au travail hybride. 

Cependant, les employeurs ne semblent pas y être préparés. Seul un employé sur cinq (19 %) déclare que son organisation a élaboré une politique pour le travail hybride.
Dans le même temps, des technologies inadéquates et des environnements de travail insuffisamment collaboratifs entravent le travail flexible. Moins de la moitié (45 %) des entreprises ont accru les moyens de communication dans les salles de réunion pour promouvoir le travail hybride, tandis que près d’un sondé sur quatre (23 %) déclare que la surface d’espace collaboratif au bureau a diminué. 
En outre, seul un tiers (32 %) des employés pense qu’il est désormais plus facile d’accéder de façon sécurisée aux équipements – par exemple avec des casiers pour récupérer du matériel informatique – sans avoir à rencontrer un collègue en personne.
 
À l’heure où la demande de talents est d’une ampleur sans précédent, plus d’un tiers des sondés (36 %) se sentent poussés par leur employeur à retourner au bureau ; un chiffre en augmentation de 29 % par rapport à une étude similaire menée en 2020. Près des deux tiers (64 %) pensent qu’en 2022, le choix de retourner au bureau devrait revenir à l’employé.
 
 « Les employeurs doivent absolument fournir les outils collaboratifs adéquats afin de créer une expérience de travail positive pour chacun, où qu’il se trouve, et ainsi d’alléger les contraintes. Dans le cas contraire, ils risquent de créer un fossé entre l’expérience des travailleurs sur site et des télétravailleurs », explique Eric Gryson, CEO de Ricoh Belgique et Luxembourg.

Autre problème de taille : seuls 11 % des employés de bureau ont accès à des outils d’automatisation des flux de travail, tandis que 44 % déclarent que leur entreprise n’a pas plus investi dans des outils d’automatisation des tâches ou des processus au cours des douze derniers mois. 

Et à l’étude de conclure : le travail hybride offre aux employeurs une vraie opportunité d’améliorer l’expérience et la productivité des employés en automatisant les tâches et les processus fastidieux et chronophages. Mais ils risquent de rater le coche s’ils n’adoptent pas les outils et les procédures qui peuvent assurer la réussite du travail hybride et répondre aux besoins des employés.

 
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