Comment l’IA permet de trouver le job de rêve

Les chercheurs d’emploi belges utilisent ChatGPT pour trouver le job de leurs rêves. Les employeurs désormais victimes d’impostures.

post-image-3
La société Kaspersky a récemment mené une étude sur l’adoption des outils d’IA générative sur le lieu de travail. 
Il en découle que les outils d’IA permettent d’améliorer facilement un CV ou une lettre de motivation pour se démarquer sur le marché du travail.
Ainsi, quelque 39 % des travailleurs belges ont admis « qu’ils pourraient utiliser ChatGPT pour améliorer leur lettre de motivation, et 31 % pour rendre leur CV plus percutant ». 
 
Les résultats de l’étude suggèrent que les chercheurs d’emploi connaissent le potentiel de l’IA pour améliorer des compétences clés telles que la rédaction et la communication. 
L’étude montre dès lors que les employeurs sont susceptibles d’être victimes d’une «?imposture?» (catfishing), c’est-à-dire que leurs recrues ne disposent pas des compétences nécessaires à certains postes. 
 
 «?Les chercheurs d’emploi doivent être prudents lorsqu’ils utilisent ChatGPT. Car leurs tentatives de déformer la vérité pourraient causer des problèmes à plus long terme. Les employeurs ne doivent pas se laisser berner par un CV tape-à-l’œil ou une lettre de motivation convaincante. Évaluez les candidats et mettez-les à l’épreuve pendant la phase de recrutement afin d’éviter toute déception ultérieure?», prévient David Emm, Principal Security Researcher chez Kaspersky 
 
L’étude a aussi porté sur l’utilisation des outils d’IA au travail. Une grande partie des sondés (42 %) a admis utiliser ChatGPT au travail pour gagner du temps, par exemple pour résumer de longs textes ou des notes de réunion. En outre, 30 % s’en servent pour repérer et analyser des tendances. En ce qui concerne l’utilisation de la réponse donnée, 55 % déclarent ne pas vérifier son exactitude ou sa vraisemblance avant de l’appliquer au travail. En revanche, 14 % des sondés vérifient un résultat avant de l’utiliser, même s’il est copié/collé mot pour mot. 

«?En plus de sélectionner rigoureusement les talents potentiels, nous conseillons aux employeurs de promouvoir une culture de la protection des données et de la sensibilisation. Pour ce faire, ils peuvent élaborer et appliquer des directives claires concernant l’utilisation de ChatGPT et le partage d’informations confidentielles avec des robots d’IA. Dans le cas contraire, l’adoption de résultats non vérifiés par certains employeurs pourrait leur poser des problèmes de confiance et de réputation à l’avenir?», conclut l’étude. 
 
Show More
Back to top button