Une étude mondiale sur les pratiques de l'effacement de données menée par Kroll Ontrack (spécialisé dans la récupération des données) a conclu que moins de la moitié des entreprises utilisent régulièrement une méthode d'effacement pour les données contenues sur les anciens ordinateurs et disques durs. Parmi les 49 % d'entreprises qui emploient systématiquement une méthode d'effacement, 75 % ne s’assurent pas de la suppression définitive de leurs données.

Et comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, une autre étude, cette fois menée par Ponemon, assure que chaque faille sécuritaire impactant leurs données coûte en moyenne 6,75 millions de dollars à une entreprise. Mais l’étude ne précise pas la taille des entreprises sondées.

 

En pratique, trois quarts des entreprises suppriment des fichiers, reformatent ou détruisant les disques. Mais la suppression de fichiers sur un disque dur ne fait que marquer les fichiers en vue d'un écrasement, lequel ne peut jamais se produire. En outre, le reformatage du disque supprime uniquement les entrées dans l'index ou la table des matières qui pointe vers les données. La destruction physique d'un disque ne constitue pas non plus une méthode de protection garantie.

 

D’où le message intéressé de Kroll Ontrack qui recommande l’usage de logiciels d'effacement certifiés (comme Ontrack Eraser) ou d’un démagnétiseur, qui recourt à un puissant champ magnétique rendant le disque inutilisable.

 

L'étude menée dans 12 pays indique que 4 entreprises sur 10 cèdent leurs disques usagés à des personnes externes et 22 % ne savent pas ce qu'il advient de leur ancien ordinateur. Au total, plus de 60 % des ordinateurs d‘entreprises en fin de vie arrivent sur le marché de l’occasion et contiennent les données d'entreprise.