En tête, figure le «spearphishing», une technique qui consiste à envoyer un mail semblant émaner d’un collègue et accompagné d’un fichier attaché qui va transformer son ordinateur en RAT (Remote Acces Trojan) et voler des données. «C’est une problématique importante, qui débouche sur le vol de bases de données commerciales et de l’identité bancaire des individus». Le spearphishing est une attaque ciblée qui incite la victime à croire qu’il s’agit d’un mail qui lui est réellement destiné. Par exemple, en évoquant une réunion ou un événement auquel le destinataire a réellement participé.

Alors que la vente d’un code bancaire se vend 50 centimes, l’identité bancaire qui se termine par la création de cartes de crédit clonées se vend 10 euros. Selon Marc Blanchard, le vol d’identité concerne même les numéros de permis de conduire et de sécurité sociale, « Même si on ne sait pas encore quel usage illégitime les voleurs pourraient en faire ». Et pour lutter contre cela, il faut absolument disposer d’une défense dans le Cloud, estime l’Epistémologiste.

Un autre danger en entreprise est le détournement de cession de connexion. Il s’agit cette fois d’avoir accès au réseau des personnes (Facebook, Twitter). Ce danger se précise avec la généralisation de l’argent sur le net. C’est le cas pour les comptes Paypal qui se vendent 20 euros ou de la monnaie virtuelle (crédits) de Facebook.

Mais le pire, pour l’entreprise, serait le nouveau phénomène du Trölling qui consiste à détruire l’image d’une personne ou d’une marque sur les forums et réseaux sociaux.

Pour les particuliers, les virus les plus « tendances » sont les Rogues, les faux antivirus que l’on achète et qui s’avèrent être des malwares. La seule solution, selon Marc Blanchard, consiste à changer fréquemment de mot de passe.