Home/ channel belgium /Les défis des règlementations relatives à la « connaissance client » Les défis des règlementations relatives à la « connaissance client » Une étude révèle les difficultés rencontrées par les professionnels de la conformité : 40 % des entreprises continuent de procéder manuellement à l'accueil des clients. Analyse. 2023-05-26Comment 149141555 Le spécialiste de la signature électronique et de l'automatisation des processus, Penneo, a mené une enquête européenne auprès de 100 cadres supérieurs issus de cabinets comptables et de sociétés de services financiers pour identifier les défis des entreprises en matière de mise en œuvre des nouvelles réglementations relatives à la connaissance du client et à l'onboarding des clients. Un tiers d'entre eux déclarent que le suivi de l'évolution rapide des réglementations est leur plus grand défi, mais les compétences internes et l'automatisation des processus suscitent également de vives inquiétudes. Plus concrètement, 33 % des répondants estiment qu'il est difficile de se tenir au courant de l'évolution rapide des réglementations. Un problème aggravé par le manque de personnel bien formé. 27 % déclarent que le manque de personnel les empêche d'interpréter les nouvelles réglementations. 38 % indiquent même que le manque de talents les empêche d'appliquer correctement les règles. 13 % des entreprises opérant à l'échelle internationale éprouvent des difficultés à se conformer à des règles différentes selon les domaines d'activité. Enfin, 17 % estiment qu'il est difficile d'informer les clients sur les règles applicables en matière de conformité et de connaissance du client. Penneo a également étudié le niveau d'automatisation des processus d'onboarding et a constaté que dans 40 % des entreprises interrogées, tout est encore fait manuellement. 20 % envisagent d'automatiser certaines tâches dans le cadre d'un processus encore largement manuel. Dans 47 % des cas, le processus est en partie automatisé et en partie manuel, et seulement 13 entreprises déclarent avoir entièrement automatisé le KYC. Compte tenu de la pénurie de talents disponibles, l'automatisation est la solution clé pour progresser rapidement. En outre, 1 professionnel sur 4 interrogés a indiqué que les clients trouvaient intrusif et contraignant de fournir une quantité importante de données personnelles. « Les clients travaillant dans des secteurs non couverts par la réglementation relative à la lutte contre le blanchiment d'argent ne connaissent pas les règles d'intégration et doutent de la nécessité de collecter un grand nombre de données et de documents », indique l’étude. Pour relever ces défis et améliorer l'expérience client, la numérisation des processus semble être la meilleure solution pour 34 % des personnes interrogées. « Une plus grande clarté des étapes du processus et des pratiques solides en matière de confidentialité des données sont cruciales pour 25 % et 21 % des répondants, respectivement ». Enfin, le raccourcissement du processus (12 %) et la possibilité de faire le plus de choses possible à distance (8 %) sont également des priorités pour améliorer l'expérience du client. Concernant les principaux domaines d'investissement en matière de lutte contre le blanchiment d'argent pour les deux prochaines années, la majorité des personnes interrogées (42 %) répondent que l'embauche de professionnels supplémentaires est la première priorité, suivie d'une formation plus poussée du personnel existant. Bien que 27 % des personnes interrogées classent l'innovation commerciale parmi leurs objectifs les plus importants pour les 12 à 24 prochains mois, les organisations rencontrent généralement une série de difficultés pour lancer des initiatives technologiques. L'interopérabilité avec les technologies et les processus existants (27 %) et le sous-investissement ou le manque de priorité dans l'obtention des budgets (19 %) sont les obstacles les plus fréquents à la réalisation d'investissements numériques. Et de conclure : 1 entreprise sur 5 n'a pas confiance dans les logiciels disponibles ou doute que le retour sur investissement soit suffisant. 15 % craignent également une adoption limitée par leurs pairs. Show More Newsletter Rejoignez gratuitement la communauté Channel Belgium et suivez chaque semaine l’actualité Exemple Newsletter Enter your Email address