Les entreprises maîtrisent mal les coûts de leurs licences logicielles

Les entreprises belges paient cher leur manque de visibilité sur leur utilisation des logiciels. A peine un quart d’entre-elles maîtrisent le coût total de leurs licences logicielles. Tandis que 90 % des entreprises n’utilisent aucune solution de « Software asset management ». Analyse en détail.

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Une enquête menée par l’intégrateur informatique Insight Enterprises dresse un constat surprenant : les entreprises belges paient cher leur manque de visibilité sur leurs applications logicielles. 

Selon les réponses récoltées durant l’enquête, il apparaît que seul un quart des entreprises maîtrisent le coût total de leurs licences. La plupart des autres n’ont des connaissances qu’au niveau du département ou de l’équipe, et 6% des entreprises ne possèdent aucune connaissance en la matière.
 
Pourtant, ce manque d’informations leur coûte de l’argent : plus de la moitié de ces entreprises reconnaissent qu’une meilleure visibilité de leurs dépenses leur permettrait d’économiser au moins 10 % des coûts de licences logicielles.
 
L’enquête montre que la réticence des entreprises à investir dans des outils de gestion de l’utilisation de logiciels est au cœur de leurs problèmes. 
Malgré la disponibilité d’une variété d’outils de gestion des actifs logiciels (« Software asset management »), 84 % des répondants déclarent avoir une visibilité et un contrôle nul ou seulement partiel sur leurs applications logicielles. 
A peine 16 % des entreprises interrogées admettent avoir une visibilité totale sur toutes leurs applications logicielles, tandis que plus d’un quart d’entre elles reconnaissent n’avoir aucune visibilité.

Un problème exacerbé par la multiplication des applications logicielles

Le problème est exacerbé par le nombre croissant d’applications logicielles déployées au sein des organisations. En effet, l’enquête Insight révèle que deux tiers des entreprises utilisent davantage de logiciels que trois ans auparavant.
Cette complexité croissante affecte donc les résultats des entreprises, dont les coûts de licences logicielles ne cessent d’augmenter.
 
« Les chiffres sont frappants. Malgré la disponibilité d’outils de gestion d’applications logicielles, le temps et les connaissances nécessaires à leur implémentation font souvent défaut », déplore David Steppe, Head of Sales and Business chez Insight Belgium.

« Les entreprises qui utilisent un outil SAM parviennent à mieux réduire leurs coûts. Nous estimons à plus de 30 % les dépenses consacrées aux logiciels de bureau et aux logiciels SaaS sous-utilisées ou gaspillées. Un outil de gestion des actifs logiciels permet de repérer rapidement les doubles dépenses, les licences inutilisées et les logiciels qui se chevauchent », précise l’expert.

L’étude pointe le fait que 90 % des entreprises n’utilisent aucun outil SAM. Ce qui est dommage lorsqu’on sait que les entreprises peuvent gérer beaucoup plus facilement leurs coûts croissants de licences logicielles. 
« Mais il ne s’agit pas seulement de tendre vers la maîtrise des coûts », relève David Steppe. « Un contrôle insuffisant des licences logicielles peut également restreindre la flexibilité d’une entreprise dans son adaptation aux nouvelles technologies, et rendre plus difficile le respect des exigences de conformité ».

Pourtant, les organisations réticentes à utiliser les outils SAM, du fait de la difficulté à les implémenter et à les gérer, disposent d’une autre option. « En choisissant un service SAM géré, elles peuvent bénéficier d’une visibilité sur leurs applications logicielles, d’un meilleur contrôle de leurs coûts de licence et d’une simplification en matière de conformité ».
 
Et à Howard Daws, Strategy and Solutions Lead for Technology Lifecycle Services chez Insight de conclure : « l’implémentation du bon outil, couplée à une gestion efficace des données et à une expertise SAM, apporte visibilité et informations aux groupes informatiques et financiers. L’efficacité qui en résulte leur permet de libérer des fonds en faveur de l’innovation continue dans l’IT ».
 
 
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